Blanc rocher  blanc 

Se dire cet opéra blanc rocher blanc c’est le pendant exact du rocher rouge à Uluru. Plutôt, c’est son inverse, couleur, nature, c’est comme une civilisation se frottant contre une autre, allant ailleurs, c’est un inverse, une confrontation : le centre contre le bord, le naturel contre le fabriqué, le rouge sang contre le blanc clinique. 

Se dire l’un va durer toujours, l’autre vraiment pas, avec sa structure béton (j’ai vu tantôt une grue démolir un immeuble, elle le mangeait littéralement). 

Se dire ça sans doute déjà dit par d’autres et mieux, après avoir marché dedans la ville toute la journée, et n’en avoir presque rien vu encore, comme d’habitude. 

3 Comments

  1. Emmanuelle Tricoire
    8 août 2016

    Bien vu… Quant au rouge faut se mette dessus au lieu de dedans pour entendre les étoiles (mais rarement entendu une sonorisation et jamais une vue pareille)

    • 8 août 2016

      Le rouge il est conseillé/demandé par les aborigènes eux-mêmes de ne pas le gravir (ça m’a bien arrangé vu le vertige)

  2. Emmanuelle Tricoire
    10 août 2016

    ah bin oui, c’est la lubie assez récente des Occidentaux, gravir les montagnes (historiquement c’est parallèle à la colonisation, au libéralisme et toussa tiens)

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