Cette aube première 

Pour une nuit s’arrêter dans rien autour que le bruit la lumière d’un road train passant (on dirait des guirlandes) puis le noir immense derrière de suite se refermant jusqu’au réveil. Nous coince alors on le découvre à l’aube un de ces trucks au conducteur dans sa cabine jamais visible, on se demande même s’il nous a vu en arrivant très tard avant. Sur ses remorques qui sont à trois puis le chrome impeccable du tracteur haut, le nom de l’entreprise, sise à Adélaïde,  en Australie : Gilbert’s Trucks –  vous dire c’était le prénom de mon père routier, il aurait adoré voir et conduire ça. 

Pour clore au soleil levant jetant toute sa poussière à se garer une Jeep, le conducteur tirant de sa remorque un matelas pneumatique qu’il jette à même terre et lui dessus de suite, quand nous partons tout juste après il dort emmitouflé comme proche de son cheval. 

7 Comments

  1. Magalie
    24 juillet 2016

    Émouvant…. hâte de lire la suite..

    • 25 juillet 2016

      On y travaille 😉

  2. Gkb
    25 juillet 2016

    Ça met les poils #privatejoke

    • 25 juillet 2016

      Y’a de ces hasards…

  3. Emmanuelle Tricoire
    27 juillet 2016

    Ah bin

    (mais pourquoi tout le monde a une moustache ici sauf moi??)

    • 28 juillet 2016

      Tu es la seule à te raser ?

  4. Emmanuelle Tricoire
    29 juillet 2016

    Ça dû m’échapper oui

Les commentaires sont fermés, mais les retroliens et les pings sont ouverts.