Se retrouver à Woolgoolga 

Des histoires d’éléments : ce matin le voisin camping expliquant que la journée sera rude météo, vent pluie tempête, on ne comprend que ça dans son accent plein de rocailles et puis il y a cette roue à changer, cric boulon le toutim, on oublie vite les mains dans le cambouis.

Début d’après-midi il y a bien cette bande gris bleu au loin vers là où l’on descend mais puisqu’on roule le plus qu’on craint c’est une averse et puis d’un coup c’est une tempête mais une vraie sur la highway le vent nous jette deux mètres travers sans prévenir et les gros trucks qui en rajoutent lancés à fond te poussent derrière et puis secouent dans le volant ça flotte dur on sent pas loin le décrochement il faut stopper la pluie est maintenant paquets de mer violents.

La sortie là c’est Woolgoolga, camping plein vent pire que tout, on vient au dur, motel du coin et sous le toit dehors ça hurle, nous n’aurons rien vu de Woolgoolga, en Australie.

La photo, un rocher de Byron Bay hier, ils étaient tous ainsi de près. Manière de nous rappeler le monde qui nous entoure et décide. 

3 Comments

    • 3 août 2016

      Oui on va pouvoir ranger les bottes

  1. Emmanuelle Tricoire
    4 août 2016

    Se retrouver ou se perdre? on the doute.fr

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